Le Centre d’Affaires Paris Trocadéro, un véritable témoin de l’histoire de la Société Générale depuis 1913, a été entièrement réinventé.
Après avoir été complètement rénové en 1990, Union Investment a décidé de donner un nouvel éclat au jardin intérieur sur dalle.
À l’origine conçu comme un jardin à la française, il est aujourd’hui un espace de détente pensé pour offrir un bien-être véritable et une utilisation quotidienne aux employés du site, s’étendant sur 2000 m² de verdure luxuriante.
Le jardin du centre d’affaires Paris-Trocadéro, un lieu chargé d’histoire
Initialement installé Boulevard Haussmann en 1906, la Société Générale a décidé de se déplacer vers des locaux plus sûrs, suite à la crue exceptionnelle de 1910, établissant son siège au cœur d’un complexe Avenue Kléber. Au milieu de cette structure, l’entreprise a érigé une tour-forte imposante de 15 000 m², atteignant une hauteur de 30 mètres et s’étalant sur sept niveaux, avec un système défensif en cas d’effraction pour conserver les œuvres d’art et les titres des clients.
Au fil du temps, la dématérialisation des titres a rendu la tour-forte obsolète. Et alors que le marché des bureaux affichait une croissance significative, la Société Générale a pris la décision de réorienter cet espace en un actif patrimonial destiné au marché locatif.
En 1988, la tour-forte a donc été démolie, faisant place à un jardin intérieur de 3 000 m².
Après une restructuration immobilière en 1988, pour compenser la perte de logements suite au changement d’usage des locaux en bureaux, la Société du Centre d’Affaires de Paris Trocadero a été contrainte d’acquérir sept immeubles de bureaux pour les transformer en surfaces résidentielles. Ces logements seront ensuite revendus à la découpe afin d’obtenir la compensation requise par la municipalité. La Société Générale a cédé l’opération à l’investisseur allemand DIFA (Deutsche Immobilien Fonds AG), rebaptisé Union Investment en 2007. Ce gestionnaire d’actifs allemand est également devenu propriétaire du Centre d’Affaires Paris Victoire.
– Maître d’œuvre : STUDIO MUGO (Justine Dewitte, Antoine Guibourgé, Maria Cristina Petralla)
– Maître d’ouvrage : Union Investment
– Travaux : La Compagnie des Jardiniers (Michael Furic)
– AMO : GETRAP (Laurent Mercier)