Le jardin a été créé l’initiative de la Commission Nationale Française pour l’UNESCO (CNFU), sous l’impulsion de Sonia Bahri. Louis Albert de Broglie, propriétaire de la maison Deyrolle, a été invité en 2020 à concevoir et dessiner ce jardin potager éco-responsable. Deyrolle, institution scientifique et pédagogique qui existe depuis 1831, repose sur le triptyque Nature – Art – Éducation et a pour objectif aujourd’hui de reconnecter l’humain à la Nature, notamment à travers la création de jardins nourriciers et d’écosystèmes résilients.
La réalisation de ce projet a été effectuée par les équipes travaux de MUGO, en coordination avec notre vocation, celle de réintroduire la biodiversité en milieu urbain et créer des espaces paysagers beaux et vivants partout en France. Depuis son achèvement, le jardin potager est soigné et entretenu par Antoine Lemoine, agriculteur urbain chez MUGO. Il effectue également des animations au sein de cet espace afin de faire découvrir ses plantes peu connues, leurs caractéristiques et propriétés. Dans ce jardin sont présentés des plants nourriciers et perpétuels originaires du monde entier, répondant ainsi à la volonté de la CNFU et de l’UNESCO de mettre en valeur l’universalité de ce jardin.
Créé autour d’un cheminement en forme d’une double hélice d’ADN symbolisant la structure scientifique du vivant, ce jardin met en scène quatre typologies : l’hortus (le potager), l’herbarius (le jardin botanique et ses plantes aromatiques), le frutarius (le jardin fruitier) et le jardin fleuri. Les parcelles sont délimitées par des petites barrières végétales utilisant la technique ancestrale du plessage afin d’offrir une protection esthétique et de favoriser la préservation des écosystèmes et de la biodiversité.
Dessiné par Louis Albert de Broglie d’après la philosophie de Deyrolle, mis en place par MUGO, ce jardin-potager a pour vocation de rappeler les richesses de la Nature, de créer du lien en étant un espace de promenade, d’embellir les espaces verts de l’UNESCO, mais aussi et surtout de symboliser le message d’universalité incarné par l’UNESCO autant que les enjeux territoriaux de résilience qui sont au cœur des préoccupations environnementales et sociétales contemporaines.